LA PRÉPARATION DU CYCLISTE : PORT DU CASQUE PROTECTEUR
Source : Une journée à vélo : Guide d'organisation d'une randonnée à vélo avec des jeunes, édition 2018, Société de l'assurance automobile du Québec.
Depuis plusieurs années, les recherches démontrent l’importance du casque pour prévenir les blessures graves. En effet, les blessures à la tête sont la cause d’environ 60 % des décès chez les cyclistes. En cas de chute, cette partie du corps demeure la plus exposée aux blessures sévères. Le casque absorbe les chocs au moment d’un accident, et la force de l’impact se répartit sur sa surface plutôt que sur la tête. Il est donc essentiel de se procurer un bon casque.
Pour faire le bon choix :
Au moment d’acheter un casque de vélo, s’assurer qu’il répond à l’une des normes de performance suivante : CSA, CPSC ou ASTM, EN ou Snell. Ces sigles, collés à l’intérieur du casque, garantissent qu’il répond aux normes de fabrication.
Il est important de bien ajuster le casque à l’aide des coussinets et des courroies d’ajustement pour que la protection soit efficace. Les courroies avant et arrière doivent se rejoindre sous l’oreille, et la mentonnière ne doit pas être trop serrée. De plus, le casque ne doit ni ballotter ni tomber sur le front ou la nuque (voir annexe).
Le Code de la sécurité routière n’impose pas le port du casque protecteur, bien qu’il soit recommandé de le porter. Il importe d’adopter en tout temps un comportement sécuritaire.
Si des participants doutent des avantages du port du casque, vous trouverez des arguments pour vous aider à les convaincre dans le tableau « pour-contre » en annexe.