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Techniques de ski de fond

Source : Wikipédia (site Internet)

Le ski de fond requiert différentes techniques de progression, de virage, de montée et de descente. Pour progresser en ski de fond, on peut utiliser deux techniques : le pas alternatif (technique dite "classique") et le pas de patin, également appelés du terme anglais "skating", une technique utilisée depuis 1985.

  • Pas alternatif :

La technique dite classique ou pas alternatif se pratique avec des skis traditionnels dont la partie centrale est fartée pour la retenue ou à défaut équipés d'écailles dans le cadre d'une utilisation axée tourisme. Cette technique est aussi appelée celle du pas alternatif, du fait que la glisse s'effectue alternativement sur un pied puis sur l'autre. En style classique, il existe principalement trois sortes de mouvements différents :

Le pas alternatif qui constitue le pas principal en technique classique. Il s'apparente très grossièrement à la marche : on prend son appui sur un pied afin de propulser le corps en avant, puis on passe à une phase de glisse sur le ski opposé. Les bras participent également puisque l'on prend appui sur le bras opposé au ski sur lequel se fait l'impulsion. Cette similitude avec la marche rend ce pas très accessible aux débutants qui le pratiquent exclusivement. Néanmoins, plus le niveau augmente, plus ce pas se différencie de la marche. Ce pas est généralement utilisé sur les parties montantes, car il permet d'utiliser toute la force du corps (bras, torse et jambes). Néanmoins, son aspect saccadé nuit à la vitesse, et ce pas ne peut être utilisé sur des parties descendantes.
La poussée simultanée
qui consiste à pousser avec les deux bâtons simultanément en gardant les skis parallèles. Ce pas est le plus rapide, car il ne comporte aucun temps d'arrêt. Il est néanmoins très fatiguant, car seule la force des bras, du torse et des abdominaux est utilisée. Ainsi ce pas est utilisé sur les parties descendantes ou lors des sprint durant une compétition.
Le pas de un ou Stawug ou « un pas / double poussée »
qui consiste à utiliser une poussée simultanée alternativement à une propulsion avec un pied. Ce pas est intermédiaire entre les deux précédents, car il associe la vitesse que l'on peut obtenir avec les bras à la puissance disponible avec les jambes. Ce pas est ainsi adapté aux terrains plats ou aux légères montées.

  • Pas de patineur :

Le pas de patineur également appelé par son nom anglais, "skating", se pratique avec des skis lisses, sans fart de retenue, pour glisser le mieux possible sur toute leur longueur. Là encore différents pas sont possibles :
Le pas « deux temps »
: c'est le pas standard qui se compose d'une poussée de bras pour deux poussées de jambe. La poussée de bras se produit généralement simultanément à la poussée de jambe. Ce pas est particulièrement adapté à la montée. C'est le pas qui est appris en premier;
Le pas « un temps »
: c'est le pas pour le plat ou le faux-plat. Il est mieux adapté aux vitesses élevées que le « deux temps », car on donne une poussée de bâtons à chaque changement, ce qui permet d'avoir un temps de glisse plus long. De plus, la poussée de bâtons est généralement effectuée légèrement avant la poussée de jambe, ce qui convient bien mieux aux vitesses élevées. Ce pas est généralement utilisé sur le plat ou le plat-montant, ainsi que lors des sprints.
Le pas « combiné »
: Ce pas est à utiliser comme le « un temps », mais en ayant une poussée de bras légèrement anticipée par rapport à la jambe, comme pour le pas deux temps. Il est en général utilisé dans le faux-plat descendant.
Le pas de patineur sans bâtons
: Lorsque la vitesse devient trop élevée pour utiliser les bras, mais qu'une impulsion est néanmoins nécessaire, seul un mouvement de patinage des jambes est utilisé, de façon semblable au roller. Ce pas est principalement utilisé lorsque la piste s'aplatit en fin de descente.

Le ski de fond, que ce soit en technique classique ou en skating, est le sport nécessitant la plus forte VO2max (puissance respiratoire), devant la course à pied, la natation et même le cyclisme. En revanche, il implique des mouvements doux et ne traumatise pas les articulations.

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