Sentiers de raquette du Parc national d’Aiguebelle
Sentiers de raquette du Parc national d’Aiguebelle
Rouyn-Noranda (Mont-Brun), Rouyn-Noranda
Le parc national d’Aiguebelle, c’est 2,7 milliards d’années de roc qui surplombent une plaine argileuse où s’inscrit une histoire encore en évolution. C’est aussi des paysages truffés de failles, de collines, de plaines, d’eaux claires ou brunes et de rencontres fortuites qui invitent à la découverte. Amateurs de raquette et de ski nordique, près de 38 km de sentiers balisés ou damés ou 5 sentiers de raquette (15,9 km) vous feront découvrir les paysages blancs du parc. Sillonnant tantôt les collines, tantôt la forêt en terrain plat, ces sentiers donnent accès aux camps rustiques les plus éloignés du territoire.
- electrocardiogram Facile à Exigeant
- clockplain Au choix
- mountain 15.9 Km (Mixte)
- calendar Mi-décembre au début avril (selon l’enneigement)
Services
Accessibilité
Droit d'accès
Requis et payant.
Accueil.
Horaire : 7 jours / 7, de 9 h 00 à 20 h 00.
Animaux de compagnie non autorisés.
Indications pour atteindre le parc national d’Aiguebelle
Centre de services de Mont-Brun - Entrée sud (accessible à l'année)
Via le quartier Mont-Brun et le rang Hudon (entrée sud accessible à l'année) à environ 50 km du centre-ville de Rouyn-Noranda.
De Rouyn-Noranda, prendre la route 101 Nord jusqu'au quartier D'Alembert. Tourner à droite sur la route qui mène aux quartiers Cléricy et Mont-Brun. Suivre la signalisation touristique brune.
De Val-d’Or ou d’Amos, prendre la route 117 en direction de Rouyn-Noranda, tourner à droite sur le chemin la prise jusqu’au quartier de Mont-Brun. Suivre la signalisation touristique brune.
De La Sarre, prendre la route 111 jusqu’à Macamic. Tourner à droite sur la route 101 jusqu’à D’Alembert. Tourner à droite sur la route qui mène aux quartiers Cléricy et Mont-Brun. Suivre la signalisation touristique brune.
Stationnement : Gratuit.
Histoire
La dernière glaciation, celle du Wisconsin, qui a débuté il y a environ 100 000 ans est responsable de la forme actuelle du territoire. Ce glacier recouvrait tout le territoire de l'Abitibi et il a progressé jusqu'à l'état du Wisconsin. Des traces d'érosion ainsi que plusieurs formations témoignent de sa présence. On peut observer, par exemple, des stries glaciaires, créées par le frottement de matériaux transportés par le glacier et un réseau de marmites de géants situées dans le sentier Les marmites.
Le territoire du parc appartient au Bouclier canadien qui a amorcé sa formation il y a environ 3,8 milliards d'années. Il est formé de magma qui s'est épanché en couches successives sous l'océan. À partir de 2,79 milliards d'années, un nouveau fond prend ainsi forme recouvrant toute l'Abitibi-Témiscamingue. Issus de ce roc, plusieurs massifs rocheux de la région dont les collines Abijévis et des failles se formeront quelques millions d'années plus tard lors de grands bouleversements.
Géographie
Hydrologie
La principale caractéristique hydrographique du territoire est le passage de la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Saint-Laurent et de la Baie James. Cette ligne passe entre les lacs La Haie et Sault. On y dénombre près de 80 lacs. Situés dans les collines, ils sont petits et leurs eaux sont claires, ce qui est exceptionnel au niveau régional. Localisés dans la plaine, ils sont typiques de l'Abitibi : grands, peu profonds et leurs eaux sont troubles et brunes.
Faune
Les deux représentants fauniques de la forêt boréale sont l'orignal et le castor. Ils sont omniprésents dans le parc. La diversité du territoire au niveau de la géomorphologie, de l'hydrologie et de la flore contribue à l'abondance et à la diversité des espèces animales en offrant une grande variété d'habitats. Certaines espèces sont à la limite de leur aire de répartition tels la paruline à gorge grise et le tétras à queue fine. D'autres sont exceptionnelles pour la région comme le touladi.
Flore
Le couvert végétal du parc est la forêt boréale. Il est composé principalement de jeunes peuplements forestiers liés aux passages répétés de feux. Cela favorise la croissance d'espèces pionnières tels le peuplier faux-tremble et le pin gris. Des essences un peu plus rares pour la région comme le bouleau jaune et le frêne noir viennent s'ajouter au paysage. La morphologie particulière des lacs de faille a permis la création de petits habitats exceptionnels qui abritent des espèces très rares comme Gymnocarpium jessoense.
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